Communiqué de presse

Ranking swissUp 2006 : les étudiants ont boudé les questionnaires

Neuchâtel, le 6 avril 2006. Les étudiants ont largement boudé les questionnaires du Ranking 2006, si bien que de nombreuses branches n'ont pas pu être complètement évaluées. A  l'Université de Neuchâtel, par exemple, seule une branche sur cinq a récolté suffisamment de réponses. A l'Université de Genève seules deux branches sur dix et à l'Université de Fribourg seules trois branches sur huit ont obtenu le quota minimum de réponses. Cette abstention des étudiants devrait remettre en cause la manière de récolter les données si l'on veut obtenir des résultats fiables.

Ranking swissUp, qui veut offrir une information aux étudiants du secondaire II pour leur permettre de choisir la haute école la plus adaptée à leurs aspirations et à leurs besoins, est largement basée sur l'évaluation que les étudiants font de leurs institutions.

Le Ranking 2006 s'est penché sur les sciences exactes et naturelles ainsi que sur la médecine. Ce sont 447 étudiants de la Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel qui ont reçu par courriel, de swissUp, un questionnaire détaillé sur leurs branches. Or, malgré plusieurs rappels de la Faculté, seuls 41 étudiants ont répondu à ce questionnaire et quatre réponses n'étaient pas valables. Au total, seuls 37 questionnaires ont donc pu être pris en compte. Comme par ailleurs il faut au moins 15 réponses valables pour qu'une branche puisse être évaluée, seule la biologie, avec 17 réponses a passé le cap.

Les étudiants de l'Université de Neuchâtel ne sont pas les seuls à avoir manifesté si peu d'enthousiasme à remplir ces questionnaires. A l'Université de Genève seules deux branches sur dix ont recueilli suffisamment de réponses. Le score est de trois branches sur huit pour Fribourg.

La faible participation des étudiants au Ranking 2006 (moins de 20% en moyenne), devrait amener à repenser la manière de récolter les données si l'on veut pouvoir offrir des informations fiables aux futurs étudiants. On peut en effet s'interroger sur les conclusions que l'on peut tirer de ces résultats.

Contact

Jean-Pierre Derendinger, doyen de la Faculté des sciences,
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